Circulation coincée
[DÉC 2014]
17 milliards d’euros par an...
17 milliards d’euros par an, c’est le coût des bouchons en France en 2013. Il devrait atteindre 22 milliards en 2030. Cette évolution est-elle une fatalité ? Non, car la France a une marge de progrès importante : la part du vélo dans les déplacements urbains atteint 31% à Copenhague, 22% à Amsterdam et seulement 3% à Paris. En Isère, on peut se féliciter que le département se soit lancé récemment dans l’organisation du covoiturage. L’usage du train pour les trajets domicile-travail se développe fortement, certaines lignes régionales sont aujourd’hui saturées.
A Crémieu, que faire de plus pour éviter l’augmentation des bouchons, inéluctable sans un panel cohérent d’actions ?
Au-delà du nécessaire réaménagement des points problématiques (entrée Ouest, collège), on pourrait s’inspirer d’initiatives existantes pour réduire le nombre de trajets en voiture pour accompagner les enfants à l’école : mise en place de «pédibus » et aménagement de voies piétonnes et cyclables, communication incitative avec diffusion de plans d’itinéraires cyclables ainsi que des cours de sécurité à l’école pour les trajets. Les parents seraient ainsi plus enclins à laisser leurs enfants aller à l’école à pied ou à vélo. Parmi les priorités, l’aménagement de voies cyclables reliant le groupe scolaire au bourg et aux quartiers périphériques Ouest (vers Beptenoud) et Nord (vers Beptenaz).
Ceci en attendant l’arrivée espérée du tram, qui aurait certainement l’impact le plus significatif sur la circulation. Rapporté au nombre d’habitants de Crémieu, ce projet peut sembler coûteux mais il faut compter les économies liées aux bouchons (carburant et temps productif domicile-travail gagné) ainsi que les retombées économiques prévisibles. Comme on l’observe déjà ailleurs, le tram aurait un impact sur l’installation d’entreprises et il faciliterait l’arrivée de touristes piétons à Crémieu, notamment étrangers, permettant d’optimiser le potentiel économico-touristique de notre belle cité médiévale.
A Crémieu, que faire de plus pour éviter l’augmentation des bouchons, inéluctable sans un panel cohérent d’actions ?
Au-delà du nécessaire réaménagement des points problématiques (entrée Ouest, collège), on pourrait s’inspirer d’initiatives existantes pour réduire le nombre de trajets en voiture pour accompagner les enfants à l’école : mise en place de «pédibus » et aménagement de voies piétonnes et cyclables, communication incitative avec diffusion de plans d’itinéraires cyclables ainsi que des cours de sécurité à l’école pour les trajets. Les parents seraient ainsi plus enclins à laisser leurs enfants aller à l’école à pied ou à vélo. Parmi les priorités, l’aménagement de voies cyclables reliant le groupe scolaire au bourg et aux quartiers périphériques Ouest (vers Beptenoud) et Nord (vers Beptenaz).
Ceci en attendant l’arrivée espérée du tram, qui aurait certainement l’impact le plus significatif sur la circulation. Rapporté au nombre d’habitants de Crémieu, ce projet peut sembler coûteux mais il faut compter les économies liées aux bouchons (carburant et temps productif domicile-travail gagné) ainsi que les retombées économiques prévisibles. Comme on l’observe déjà ailleurs, le tram aurait un impact sur l’installation d’entreprises et il faciliterait l’arrivée de touristes piétons à Crémieu, notamment étrangers, permettant d’optimiser le potentiel économico-touristique de notre belle cité médiévale.