Élu d’opposition, un travail au quotidien...
[DÉC 2014]
...une fonction nécessaire pour la démocratie.
Quatre élus de la liste «Citoyens pour Crémieu » siègent aujourd’hui au conseil municipal. Ils travaillent sur les dossiers, participent aux réunions communales et intercommunales, se rendent aux événements officiels, dialoguent avec les habitants, les commerçants, les professionnels. Ils imaginent des actions nouvelles pour améliorer la qualité de vie des citoyens.
Cet engagement au quotidien montre à tous qu’ils font le choix d’agir dans une perspective constructive et même co-productive sur de nombreux sujets. Ils accomplissent pleinement leur rôle d’élus et de représentants des citoyens.
De toute évidence, leur fonction face à la majorité municipale ne pourrait être uniquement celle de s’opposer systématiquement à toutes les décisions prises. Preuve en est le faible nombre de votes «contre » aux délibérations, et les diverses propositions faites lors des réunions municipales et à la communauté de communes.
La recherche du juste équilibre entre le pouvoir de la majorité et les droits de l’opposition est complexe. Mais il existe des intérêts communs propres au développement de notre cité, qui peuvent être recensés et examinés pour l’élaboration d’un fonctionnement satisfaisant.
C’est aujourd’hui un fait et même un bienfait, il existe une opposition à Crémieu. Sa seule présence constitue l’assurance d’un contre-pouvoir. Elle permet l’alternance, le renouvellement des idées et des représentants. Il ne semble pas réaliste de participer à la gestion d’un territoire, sans contrôler les décisions. Il serait parfaitement anormal d’accorder une confiance aveugle à l’exécutif. C’est pour cela que certains pays ont choisi de donner un véritable «statut » à l’opposition.
La France n’est pas en reste, depuis 2008, la Constitution prévoit qu’à l’Assemblée Nationale, les groupes parlementaires d’opposition bénéficient de «droits spécifiques» (art. 51-1) :
Cet engagement au quotidien montre à tous qu’ils font le choix d’agir dans une perspective constructive et même co-productive sur de nombreux sujets. Ils accomplissent pleinement leur rôle d’élus et de représentants des citoyens.
De toute évidence, leur fonction face à la majorité municipale ne pourrait être uniquement celle de s’opposer systématiquement à toutes les décisions prises. Preuve en est le faible nombre de votes «contre » aux délibérations, et les diverses propositions faites lors des réunions municipales et à la communauté de communes.
La recherche du juste équilibre entre le pouvoir de la majorité et les droits de l’opposition est complexe. Mais il existe des intérêts communs propres au développement de notre cité, qui peuvent être recensés et examinés pour l’élaboration d’un fonctionnement satisfaisant.
C’est aujourd’hui un fait et même un bienfait, il existe une opposition à Crémieu. Sa seule présence constitue l’assurance d’un contre-pouvoir. Elle permet l’alternance, le renouvellement des idées et des représentants. Il ne semble pas réaliste de participer à la gestion d’un territoire, sans contrôler les décisions. Il serait parfaitement anormal d’accorder une confiance aveugle à l’exécutif. C’est pour cela que certains pays ont choisi de donner un véritable «statut » à l’opposition.
La France n’est pas en reste, depuis 2008, la Constitution prévoit qu’à l’Assemblée Nationale, les groupes parlementaires d’opposition bénéficient de «droits spécifiques» (art. 51-1) :
- Ainsi, un jour de séance par mois est réservé à un ordre du jour fixé à l’initiative des groupes d’opposition et minoritaires.
- Des postes de rapporteurs ou de présidents reviennent à l’opposition dans les organes parlementaires d’évaluation et de contrôle
- L’opposition bénéficie d’une égalité de temps de parole lors des questions au Gouvernement notamment.