En 2015, la commune contractait un emprunt de 600 000 euros. Cette année, la majorité a voté pour un nouvel emprunt de 500 000 euros. Emprunter en soi n'est ni bien ni mal : il faut savoir pour quel projet, et ce que cela va apporter dans l'intérêt général.
Le maire a répondu que cet emprunt servira à faire des avances avant remboursement et à couvrir des dépenses liées à  l'aménagement routier autour du projet immobilier qui sort de terre à l’entrée ouest, sans donner une vision claire du montage financier. Quel coût pour la ville ? Depuis trois ans, les élus de l’opposition demandent en vain quelle est la part de la commune dans cette opération privée. Depuis trois ans, ils veulent savoir au final de cette affaire, quel sera l'effort financier de la collectivité, et donc des impôts. Les élus d'opposition ont voté contre ce nouvel emprunt parce que l’objet n’a pas été détaillé avant le conseil  municipal et parce qu’il accroît l'endettement au moment où l’État réduit les dotations globales de fonctionnement.
L’argent public n’est pas celui des élus mais celui des citoyens. Les Citoyens pour Crémieu réaffirment que des décisions
financières publiques ne peuvent se baser que : sur un projet municipal clairement défini, notamment en matière d’urbanisme,
sur des orientations budgétaires débattues avant le vote de chaque budget, sur une transparence de la situation financière communale : les élus d’opposition réclament chaque année l'exhaustivité des documents au moment du vote du compte
administratif.