Comment se prennent les décisions ?
[SEPT 2014]
Force est de constater que dans d’autres villes similaires, des commissions permanentes se réunissent pour débattre des priorités municipales, des orientations budgétaires, ou organisent des réunions publiques. A Crémieu, rien de tout cela n’existe.
A Crémieu, quand les projets arrivent en séance de conseil municipal, ils sont déjà bien avancés, voire finalisés, bouclés en amont, les votes ne sont de fait qu’une simple formalité. Les conseillers municipaux ordinaires ne sont sollicités que pour valider par vote, de préférence sans poser de question, en faisant confiance.
En démocratie, peut-on sérieusement adhérer à un tel fonctionnement ?
Dans ce contexte, difficile pour l’opposition d’avancer et de participer à des projets dont on ne sait pas grand chose sinon qu’ils vont, pour certains, engager de gros budgets publics.
Quelques exemples :
- Au conseil municipal du 28/07, les élus ont dû voter pour la signature d’un emprunt de 600 000 € pour financer la construction du restaurant scolaire (725 948 € avec les intérêts à rembourser en 14 ans et 3 mois) sans même qu’un tableau de financement ne soit communiqué au préalable, ni examiné en commission finance. La justification même de l’emprunt pose question.
(voir article page 3)
- Lors cette même réunion, le conseil a été sollicité pour voter la validation du PEDT (Projet ÉDucatif Territorial = mise en place des nouveaux rythmes scolaires). Cet important travail de concertation et de recherche d’intervenants est devenu effectif dès cette rentrée. Le 28 juillet, quel autre choix le conseil avait-il que de valider ce projet en urgence ?
- Au conseil municipal précédent (30/06), une convention avec EPORA a été soumise aux votes des conseillers municipaux. Ils avaient été informés moins d’une semaine auparavant. EPORA est un établissement public de portage immobilier, la convention a pour objectif de préparer la reconversion de la friche industrielle d’EZ Transfert. Par cette convention la mairie s’engage à racheter les terrains jusqu’à un montant de 1,5 million € HT, dans un délai de 4 ans maximum si aucun autre acquéreur ne se présente.
Grosse somme,
Gros engagement,
Grosse responsabilité pour les finances municipales. Pour quel projet ?
Mystère.
Alors voilà, en deux mots, ce que veut dire être « élu » à Crémieu. Pourtant tous les conseillers municipaux devraient travailler ensemble, débattre des enjeux pour la ville, des projets engagés. Le Maire, agent exécutif de la commune, étant chargé d’exécuter les décisions du conseil municipal qui représente les habitants. Quelle que soit leur liste d’origine, les conseillers municipaux devraient pouvoir exercer leur rôle de représentants des Crémolans en délibérant en connaissance de cause.
A Crémieu, quand les projets arrivent en séance de conseil municipal, ils sont déjà bien avancés, voire finalisés, bouclés en amont, les votes ne sont de fait qu’une simple formalité. Les conseillers municipaux ordinaires ne sont sollicités que pour valider par vote, de préférence sans poser de question, en faisant confiance.
En démocratie, peut-on sérieusement adhérer à un tel fonctionnement ?
Dans ce contexte, difficile pour l’opposition d’avancer et de participer à des projets dont on ne sait pas grand chose sinon qu’ils vont, pour certains, engager de gros budgets publics.
Quelques exemples :
- Au conseil municipal du 28/07, les élus ont dû voter pour la signature d’un emprunt de 600 000 € pour financer la construction du restaurant scolaire (725 948 € avec les intérêts à rembourser en 14 ans et 3 mois) sans même qu’un tableau de financement ne soit communiqué au préalable, ni examiné en commission finance. La justification même de l’emprunt pose question.
(voir article page 3)
- Lors cette même réunion, le conseil a été sollicité pour voter la validation du PEDT (Projet ÉDucatif Territorial = mise en place des nouveaux rythmes scolaires). Cet important travail de concertation et de recherche d’intervenants est devenu effectif dès cette rentrée. Le 28 juillet, quel autre choix le conseil avait-il que de valider ce projet en urgence ?
- Au conseil municipal précédent (30/06), une convention avec EPORA a été soumise aux votes des conseillers municipaux. Ils avaient été informés moins d’une semaine auparavant. EPORA est un établissement public de portage immobilier, la convention a pour objectif de préparer la reconversion de la friche industrielle d’EZ Transfert. Par cette convention la mairie s’engage à racheter les terrains jusqu’à un montant de 1,5 million € HT, dans un délai de 4 ans maximum si aucun autre acquéreur ne se présente.
Grosse somme,
Gros engagement,
Grosse responsabilité pour les finances municipales. Pour quel projet ?
Mystère.
Alors voilà, en deux mots, ce que veut dire être « élu » à Crémieu. Pourtant tous les conseillers municipaux devraient travailler ensemble, débattre des enjeux pour la ville, des projets engagés. Le Maire, agent exécutif de la commune, étant chargé d’exécuter les décisions du conseil municipal qui représente les habitants. Quelle que soit leur liste d’origine, les conseillers municipaux devraient pouvoir exercer leur rôle de représentants des Crémolans en délibérant en connaissance de cause.