Edito

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Le mal être du corps enseignant tient ces jours autant de place dans les médias que celui des urgentistes ou des policiers. Nous les parents, souvent sévères avec la manière d’enseigner, proposons-nous, en complément, une véritable École de Vie à nos enfants ?
Celle qui apprend à observer, sentir, toucher, ressentir, les forêts, les montagnes ou les prés.
Celle où l'on se fait plaisir dans un bon resto, dans celui où il est possible d’être informé sur la préparation des produits, connaître leur provenance, tout en étant attentif au fait qu'ils soient du moment. 
Celle où l'on fait connaissance avec la petite famille en bas de chez soi et qui fait profil bas parce qu'elle n'a pas de papiers.
Celle qui fait entrer dans une église ou un musée en parlant à voix basse pour ne pas déranger ceux qui ne sont pas venu pour du tourisme.
Celle qui fait échanger avec la mamie un peu pénible qui ne parle que d'elle, parce qu'elle en profite pour une fois qu'on l'écoute.
Celle où l'on apprend à choisir le bon magasin dans lequel se trouve le bon produit peu emballé, toujours dans le bon contenant si celui-ci est vraiment nécessaire.
Celle qui nous met sur un vélo, courir le long des lacs, faire du ski ou des raquettes sous les sapins.
Celle qui donne à entendre un concert de musique classique parce que ça existe aussi.
Celle qui demande de prendre son temps pour lire un essai, un ouvrage de réflexion, lecture plus ardue qu'une BD.
Celle qui donne la curiosité de venir en mairie assister à un conseil municipal ou un dépouillement après un vote.
Celle qui fait se rassembler pour le climat ou la justice sociale parce que ça montre qu'on peut être très nombreux ou finalement pas si nombreux vu les enjeux...