Train tram historique

[JAN 2019]

gare.jpg

Crémieu, comme toutes les villes, a été modelée depuis plus d’un siècle par l’automobile. Déjà avant son apparition, notre cité préparait sa venue par la démolition de la Porte des Moulins ou l’élargissement de la rue de la Loi. Au XXe siècle, l’automobile habite pleinement la ville et ses territoires.
 
D’autres moyens de déplacement moins polluants sont aujourd’hui recherchés.
 
Cette quête d’alternatives nous rappelle l’existence dans le passé, d’une liaison ferroviaire entre Lyon et Crémieu. En moins d’une heure, les Lyonnais·es venaient à Crémieu et les Crémolan·es se rendaient aisément à Lyon. Par une emprise de 125 km, le CFEL (Chemin de fer de l’Est Lyonnais) reliait la gare de l’Est de Lyon à Saint-Genix-sur-Guiers via Crémieu. Un réseau composé de 32 gares mis en service en 1881 permit jusqu’en 1947 une grande mobilité pour les personnes et plus tard pour les marchandises.
La réorganisation du réseau national, la nationalisation des « petites compagnies » et surtout la concurrence de la route sonnèrent la fin de ce type de liaisons. Robert Berthelet créa en 1946 un premier réseau d’autocars reliant notamment Crémieu à Bourgoin plusieurs fois par semaine, et l’année suivante, les cars Bailly (d’Optevoz) développèrent aussi un réseau local sur le territoire.
 
Quelle place pourraient aujourd’hui retrouver ces formes de transport (train et réseaux locaux) pour proposer une offre de mobilité renouvelée ?