« le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple » Abraham Lincoln (16e président des États-Unis)

Depuis novembre 2016, les médias font vibrer notre pays au son des primaires en vue des prochaines élections présidentielles, nous livrant tel ou tel champion par avance avec plus ou moins de succès.
Ces pré élections donnent un  sentiment accru de démocratie, mais qu’en est-il réellement ?
Bien que présentées comme actes de démocratie participative par certains candidats, les primaires sont avant tout une méthode de désignation qui vise à régler les problèmes des partis en mal de leadership.
Les partis en manque de militants ne sont plus assez ancrés dans la société.  Ils font appel aux sympathisants afin de renforcer leur légitimité à l'heure où ils n'ont jamais connu une telle crise  identitaire. La représentativité des participants à ces pré élections est toute relative, les milieux populaires ne se  mobilisent que très peu lors des primaires ouvertes. On retrouve les mêmes abstentionnistes qu'aux élections classiques.
D'où vient cette crise ?
Les élus ont trop souvent oublié les citoyens, ils ont oublié qu'ils sont les  représentants du peuple et prennent les décisions dans un entre soi politique, loin des préoccupations des citoyens. Entre deux élections interroger les électeurs au moyen de consultations publiques paraîtrait pourtant raisonnable. Remettre le citoyen au cœur de l'action politique, « rendre le pouvoir aux citoyens » est un complément indispensable à la démocratie représentative.
Il faut considérer davantage les  habitants ; si l’on s'inscrit dans une dynamique collective, si l'on fait ensemble, alors chacun apporte sa compétence, que ce soit en tant qu’élu ou en tant que citoyen  expert de la cité dans laquelle il vit, travaille, rencontre et construit des relations sociales. La démocratie participative est une clef de la re-démocratisation du pays. Il est urgent que citoyens et élus s’impliquent de conserve dans sa mise en œuvre.

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