L’épineuse question du parking

[JAN 2019]

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Qu’on se déplace pour aller travailler, prendre le train, l’avion, faire des courses ou que l’on rentre chez soi, il faut se garer en arrivant. Certain·nes d’entre nous tiennent à avoir un garage à leur domicile. D’autres s’accommodent bien des stationnements municipaux et supportent avec philosophie d’éventuels désagréments occasionnels (éraflures, bris de vitre…).
 
Dans la sphère professionnelle, les différences sont les mêmes : certaines entreprises offrent des parkings privés tandis que d’autres  travailleur·euses doivent se débrouiller pour se garer, guetter l’opportunité d’une place libre à proximité sur la voie publique ou descendre dans un parking privé souterrain.
 
Les parkings privés, concédés aux mêmes grandes entreprises qui se partagent les autoroutes, sont certes moins glauques et inquiétants et on ne pourrait plus y tourner des scènes de films cauchemardesques. Mais les emplacements y sont de plus en plus étroits et les tarifs de plus en plus élevés. Se garer dans les hyper centres, près des gares TGV ou des aéroports relève du racket des citoyen·nes qui n’ont d’autres choix que laisser leur voiture.
 
 Finalement, le stationnement est intimement lié à la politique des transports en commun qui, s’ils sont développés, réduiront les besoins de parkings.
 
Crémieu n’échappe pas à cette réflexion et la piétonisation éventuelle (et inéluctable ?) du centre-ville nécessitera de repenser en profondeur les modes de transport, y compris très locaux.